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Déconnexion : pas juste pour les vacances !

2022-10-20

4 minutes

Laurie Michel

CHRONIQUEUSE SPÉCIALISÉE EN BIEN-ÊTRE NUMÉRIQUE


Laurie Michelm Fondatrice de Vivala, produits et services de bien-être numérique
Laurie Michelm Fondatrice de Vivala, produits et services de bien-être numérique

LAURIE MICHEL

CHRONIQUEUSE SPÉCIALISÉE EN BIEN-ÊTRE NUMÉRIQUE

La déconnexion numérique est un sujet à la mode à l’approche des congés alors qu’elle est essentielle au bien-être et à la performance en tout temps. Et si vous arrêtiez d’être gênés d’avoir des besoins humains ?

Votre corps a besoin de se détacher de la sollicitation numérique constante pour se recharger et rester en bonne santé. Je vous invite à la réflexion sur deux types de déconnexion à mettre régulièrement à votre agenda.




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SOCIÉTÉ & CULTURE

À PROPOS DE L’AUTEUR(E)

Laurie est la fondatrice de Vivala, une entreprise québécoise spécialisée dans les produits et services de bien-être numérique, qui a pour mission d’aider la communauté à instaurer de saines habitudes autour de la technologie. Conférencière et auteure du livre Moins d’écrans plus de moments présents, Laurie accompagne les organisations et individus à se sensibiliser à l’hyperconnectivité et les outiller pour réduire les distractions numériques et mieux gérer leur temps d’écran.

LAURIE MICHEL

À PROPOS DE

Déconnexion du travail

ll existe aujourd’hui des outils plus performants les uns que les autres pour nous garder connectés en permanence et cela peut être complexe pour certaines personnes de lâcher prise par rapport à leur responsabilité professionnelle.

Qui n’a jamais lu ses courriels en fin de soirée pour voir ce qu’il faudra traiter le lendemain matin? Qui n’a jamais interrompu un beau moment familial en justifiant son geste avec un « c’est peut-être un message urgent d’un collègue » ? 

Même pendant les vacances, votre curiosité vous a peut-être déjà poussé à jeter un coup d’œil rapide à vos messages par peur de manquer quelque chose ou par culpabilité d’être non disponible pour les autres. L’un des plus grands défis de notre monde hyperconnecté est d’arriver à décrocher du travail. Bien que certains pays comme la France aient légiféré sur le droit à la déconnexion, les résultats ne sont pas aussi positifs que ce que l’on aurait pu croire. En effet, ajouter une politique de droit à la déconnexion dans le manuel employé avec des heures de communication n’est pas une solution miracle pour lutter contre l’hyperconnectivité et le présentéisme numérique. Plusieurs facteurs peuvent compliquer le lâcher-prise :

  • votre relation personnelle avec le numérique

  • votre conscience professionnelle

  • votre façon de communiquer

  • la culture d’entreprise dans laquelle vous évoluez

Un accès sans limite à la sphère professionnelle, peu importe où l’on se trouve, vient compliquer la conciliation famille-travail, qui est bousculée de plus en plus par le télétravail à temps plein ou en mode hybride. Cela réduit encore davantage la fine frontière entre la vie personnelle et professionnelle.



Et si vous décidiez de…

-> parler plus souvent de vos besoins de calme numérique ?

-> valoriser cet acte dans vos échanges professionnels ?

-> placer la déconnexion comme un geste indispensable à la performance saine ?


Déconnexion des réseaux sociaux


Plus de 55 millions d’utilisateurs dans le monde naviguent chaque jour sur les réseaux sociaux. Alors, je fais le pari que vous avez au moins un compte sur ces plateformes. Il n’est pas rare que Facebook, LinkedIn ou TikTok viennent voler votre attention plusieurs fois, quotidiennement. Car bien qu’ils soient fantastiques pour plusieurs raisons, les réseaux sociaux peuvent s’approprier votre attention lors d’un repas en famille ou d’une session de travail.

Un adulte passe en moyenne plus de deux heures et demie par jour sur ces plateformes, ce qui peut engendrer des comportements nocifs. Ceux-ci ont été étudiés ces dernières années.

Par exemple, le défilement morbide, à propos duquel une recherche récente a été publiée par le journal Health Communication en août 2022. Cette chasse aux nouvelles les plus choquantes et tragiques dans le fil d’actualité vient répondre à un besoin de sensations fortes et peut entraîner une augmentation du stress, de l’anxiété et même de dépression pour certains utilisateurs.



Et si vous faisiez attention à…

-> la manière dont vous utilisez les réseaux sociaux ?

-> la façon dont vous consommez les contenus en ligne ?



Pistes de réflexion

Il n’existe pas de bouton miracle pour lâcher prise et réduire cette stimulation technologique intellectuelle, visuelle et sonore ! Se déconnecter demande une discipline quotidienne, un questionnement de l’utilisation que l’on fait de la technologie, tant dans la sphère professionnelle que personnelle. Voici trois exemples d’actions à poser :

  1. Mettre des déconnexions tous les jours à votre agenda

Planifier des heures durant lesquelles vous allez vous détacher physiquement des outils numériques (oui, même la montre connectée !)

  1. Ne plus s’excuser de votre indisponibilité numérique

Terminé le « désolé, j’étais en train de faire du vélo ! ». Ouvrez la discussion avec vos collègues et habituez vos proches à vos absences numériques.

  1. Réapprendre à attendre

Grâce à la technologie, vous avez accès à une panoplie de contenus en un claquement de doigt. Vous aiguisez de moins en moins votre patience. Cette capacité est pourtant essentielle à votre bien-être, car elle vous aide à rester calme et en contrôle de vous. Patienter c’est choisir le moment opportun ; c’est contrôler les échanges et les informations afin de bien gérer une situation ou la manière de vous exprimer.





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