Qu’on en parle! En bien ou en mal, peu importe, l’essentiel, c’est qu’on en parle!
De quoi faire saliver les grands joueurs de la publicité et du marketing : faire jaser ou provoquer, ça fait vendre. Influenceurs et ambassadeurs de tout acabit, suivis par un nombre impressionnant de followers, sont dorénavant une pièce maîtresse des campagnes de marque, lesquelles deviennent vite virales. Saviez-vous qu’un tiers des consommateurs québécois font confiance aux influenceurs ? 59% des 16-34 ans et 33% des 34-54 ans.
On ne peut plus ignorer leur rôle. Même si plusieurs ont fini par avoir mauvaise presse et ont perdu en crédibilité, les influenceurs ne sont pas tous sans scrupules. Au-delà des préjugés, il s’agit de choisir le bon fit pour sa marque. Le marketing d’influence n’est pas prêt de s’estomper.
Les avantages de s’allier à un influenceur
- Aujourd’hui, les clients consomment autrement : sur les nouvelles plateformes numériques, là où les influenceurs sont présents et communiquent.
- Accès à un vaste réseau, immédiat, à l’écoute, intéressé
- C’est la version numérique de la vente par bouche-à-oreille : vos produits ont obtenu l’aval et l’approbation de votre public cible
- Professionnalisation du marché des influenceurs
- Génère de la notoriété, étoffe l‘image de marque, boost la connexion émotive et authentique avec les clients
Une règle d’or : soyez sélectifs avec le choix de vos influenceurs !
- Assurez-vous de l’affinité, la proximité de l’influenceur avec votre marque
- Même valeurs, image, façon de communiquer les messages
- Rejoignez la bonne audience : au-delà des chiffres d’abonnés, s’assurer que leur réseau correspond à votre cible
- Niche et expertise : pas besoin d’aller vers un méga influenceur! Le micro ou nano-influenceur « connecte des gens qui partagent des intérêts communs pour créer des communautés guidées par leurs passions » (Agence Bicom)

Le 9 février 2023, le Gala InfluenceCréation a désiré récompenser ceux qu’il préfère nommer les « créateurs de contenu » québécois qui inspirent, qui soutiennent des causes et qui transmettent des valeurs positives. Les profits du premier événement de ce genre ont été remis à la fondation Jasmin Roy pour lutter contre la cyberintimidation.
Il y avait 300 influenceurs à ce premier gala. Les nominés ont été évalués en fonction de leur originalité, la qualité du contenu, le niveau d’effort et de difficulté pour l’idéation, la production et l’édition du contenu, le taux d’engagement de la communauté et l’impact positif sur la culture québécoise.
Nombre d’abonnés minimum sur TikTok et Instagram : 30 000! Un business en soi. Portraits de quelques-uns des gagnants.
Catégorie Entreprise de l’année
« Aujourd’hui, on se la joue influenceurs. Ça vous dit de devenir MaxiFamous? »
Une épicerie qui a misé sur les réseaux sociaux pour assurer son Brand Love ? Eh oui, et ça fait déjà un moment que Maxi s’est lancée. Selon l’agence qui l’accompagne, Lg2, son succès réside dans son audace et sa spontanéité. Il faut dire aussi qu’avec Martin Matte comme porte-parole, verser dans l’humour pour créer de l’engagement devient tout naturel. Maxi entretient aussi de belles relations avec sa communauté en ligne. « Un moment donné, on avait demandé à notre communauté d’écrire la prochaine pub, le prochain sketch. C’était complètement fou, les gens avaient vraiment écrit des jokes, on avait reçu plus de 10 000 scripts télé » !


Catégorie Instagrammeur de l’année
Cela fait 13 ans que l’ex candidate de la première saison de Big Brother Célébrités est influenceuse. Sur le point d’accoucher, elle s’est présentée pour recevoir cette nomination, doublée du prix du podcast de l’année avec sa co-animatrice Joanie Grenier pour leur balado Sexe Oral (@sexeoral.podcast ). La youtubeuse, qui est connue pour ne pas mâcher pas ses mots devant la caméra, est aussi actrice. On l’a entendue aussi parler de sa dépendance à l’alcool à l’occasion de sa collaboration avec une marque de vin sans alcool, qui a suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux.
Catégorie Créateur de l’année
C’est le prix principal du gala, car il regroupe tous les autres et est déterminé par un vote du public. Il a été attribué à Gurky, ce jeune créateur de contenu qui expérimente depuis qu’il a 13 ans, et qui à lui seul possède près d’un million d’abonnés sur Youtube. Il a naturellement reçu aussi le prix youtubeur de l’année. Gurky est connu pour ses vidéos de tests culinaires… surprenants. « J’ai dégusté entre autres plusieurs produits discontinués qui ont été retirés du marché depuis des dizaines d’années : le Coca Cola BLAK de 2006, le chocolat Nestlé Magic Ball de 1996, la boisson étrange Orbitz de 1997, des twinkies Ghostbusters de 2016 (…) Je me ridiculise devant des milliers de personnes et j’aime ça ».


Catégorie Tiktoker de l’année
Vous vous souvenez peut-être d’elle comme candidate de la téléréalité Occupation double? Claudie Mercier a aussi remporté deux prix : tiktokeuse de l’année et divertissement. Appréciée pour sa franchise (elle n’hésite pas à mettre de l’avant son anxiété), elle aime parler de féminisme, de sujets tabous, du corps de la femme, de sport et de lifestyle. Elle anime notamment la balado Perceptions qui donne le micro à ceux vivant avec une condition atypique. Elle considère son métier d’influenceur le plus sérieusement du monde, et travaille avec un photographe professionnel et une agence promotionnelle qui gère ses contrats de collaboration et ses revenus. « Avec la qualité des téléphones que nous avons dans les mains, il n’y a AUCUNE EXCUSE valable pour nous empêcher de créer du contenu et partager notre message avec une communauté si on rêve de le faire ».