Les nouvelles attentes du marché de l’emploi

Dans un environnement marqué par la transformation numérique, l’automatisation et l’intelligence artificielle, les compétences techniques, autrefois au centre des préoccupations, ne suffisent plus. Les employeurs recherchent désormais des talents capables de naviguer dans des environnements complexes, collaboratifs et technologiques, tout en faisant preuve de créativité et de résilience.

Selon Nathalie Kuesso Keho Nimpa, étudiante au pôle des cultures numériques à l’UOF :

« Ce que j’ai trouvé unique à l’UOF, c’est que dès le début, on est mis en relation avec des professionnel·le·s du milieu. Ils viennent partager leurs expériences, ce qui nous permet de mieux comprendre les réalités du terrain. On apprend à voir les enjeux du marché à travers leurs yeux, et cela nous aide vraiment à ne pas rester coincés dans la théorie. »

Selon Monique Ménard, directrice principale chargée des activités administratives du pôle d’études et de recherche en enseignement et apprentissage, « l’un des grands avantages de notre approche transdisciplinaire est qu’elle permet aux étudiant·e·s de développer des compétences qui vont bien au-delà des aspects purement techniques. Nous les formons à être flexibles, à s’adapter aux changements rapides du marché du travail et à travailler dans des environnements multiculturels et multidisciplinaires. »

Cette interaction directe avec des expert·e·s de l’industrie permet aux étudiant·e·s de développer non seulement des compétences techniques, mais aussi une compréhension approfondie des attentes du marché.

Des mutations constantes

Le marché du travail connaît des transformations profondes, propulsées par la digitalisation, l’automatisation et l’essor de l’intelligence artificielle.

Aujourd’hui, les entreprises ne cherchent plus uniquement des compétences techniques. Elles veulent des talents capables de résoudre des problèmes complexes, de collaborer dans des équipes internationales et d’apporter des solutions créatives. Ces compétences dites « transversales » ou « soft skills » sont devenues essentielles.

« Je suis en quatrième année et je commence enfin à voir l’importance de la transdisciplinarité. Au début, j’étais perdue, je ne savais pas exactement quelle direction prendre avec ce mélange de cours. Mais maintenant, je réalise à quel point cela m’a préparée à comprendre des problèmes sous plusieurs angles. Aujourd’hui, je me sens outillée pour aborder différentes disciplines et apporter une perspective critique sur des projets de communication numérique », admet Nathalie.

« Nos programmes sont conçus pour que les étudiant·e·s acquièrent une pensée systémique, une capacité à voir les problèmes dans leur globalité et à transférer leurs compétences d’un domaine à l’autre », ajoute Monique Ménard. « Cela les prépare non seulement aux emplois d’aujourd’hui, mais surtout à ceux de demain. »

La montée en puissance des compétences transversales

L’un des changements les plus significatifs concerne la montée en puissance des compétences transversales, ou « soft skills ». Face à l’automatisation, les tâches purement techniques tendent à être déléguées aux machines, tandis que les compétences humaines gagnent en valeur. Les employeurs valorisent de plus en plus des qualités comme la créativité, la pensée critique, la gestion du stress, et l’intelligence émotionnelle.

Monique Ménard explique : « Nous savons qu’il existe de nombreux emplois qui n’ont même pas encore été définis. Il est donc essentiel de former les étudiant·e·s à des compétences transférables. L’UOF met l’accent sur la résilience, la capacité à gérer des environnements incertains, et la pensée critique. Ce sont ces compétences qui permettront à nos diplômés d’évoluer dans le milieu professionnel. »

Les universités doivent donc former des individus capables de s’adapter aux environnements incertains, de gérer l’ambiguïté et de travailler dans des contextes interculturels et intergénérationnels.

Créer des programmes qui s’adaptent aux besoins du marché

Pour préparer les étudiant·e·s à cette nouvelle réalité, les universités, dont l’UOF, doivent repenser leurs programmes. L’approche transdisciplinaire permet aux étudiant·e·s de croiser les savoirs, de naviguer à travers plusieurs disciplines, et d’acquérir une vision globale des problématiques.

Nathalie confie : « En première année , je pensais qu’au pôle des Cultures Numériques nous serions amenés à créer uniquement des plans de communication et de marketing comme cela se fait dans des programmes de journalisme ou de marketing. À l’UOF, nous voyons plus loin ! Nous n’utilisons pas uniquement les médiums connus dans notre apprentissage . Nous nous intéressons également aux technologies émergentes comme la réalité virtuelle et augmentée.

L’année dernière dans le cadre du cours production de contenus numériques nous avons expérimenté plusieurs œuvres de réalités augmentés et réalités virtuelles et avons fait un exercice qui portait sur la mise en avant d’une thématique de notre choix en réalité virtuelle.»

Ce qui est essentiel pour l’Université, c’est de créer des programmes dynamiques et flexibles, capables de s’adapter aux transformations rapides du marché. Les étudiant·e·s sont impliqué·e·s dans des projets réels dès le début de leur formation pour qu’ils soient préparés à faire face aux exigences du monde du travail.

Cette capacité à relier plusieurs disciplines et à penser de manière critique est une compétence clé que les employeurs recherchent de plus en plus. En intégrant des méthodes d’apprentissage par l’expérience et en impliquant les étudiant·e·s dans des projets réels, l’UOF s’assure que ses diplômés sont prêts à répondre aux attentes actuelles et futures du marché.

Les compétences du futur

Plusieurs compétences se distinguent comme essentielles pour l’avenir. Outre la maîtrise des technologies émergentes, telles que l’intelligence artificielle et les données massives, les compétences humaines sont également cruciales. L’empathie, la capacité à travailler dans des équipes multiculturelles et la résilience deviennent des atouts aussi importants que la maîtrise des outils technologiques.

Nathalie témoigne de l’impact de cette approche sur son parcours : « L’un des grands points forts de l’UOF, c’est qu’on nous pousse à développer un regard critique sur tout ce qu’on fait. À chaque cours, on est amené à remettre en question ce que l’on apprend et à réfléchir à comment l’améliorer. »

La capacité à s’adapter rapidement et à continuer à apprendre tout au long de sa carrière est devenue une compétence indispensable. Les étudiant·e·s quittent l’UOF avec cette aptitude à naviguer dans un monde incertain et à anticiper les changements à venir.

Alors que le marché du travail continue de se transformer, il est clair que les universités ont un rôle crucial à jouer dans la formation des nouvelles générations de talents. En s’adaptant aux mutations du marché et en intégrant des approches transdisciplinaires et une pédagogie par l’expérience, des institutions comme l’UOF démontrent leur capacité à préparer les étudiant·e·s à relever les défis de demain.

« Nous formons des individus qui ne se contentent pas de suivre les évolutions du monde, mais qui sont prêts à y contribuer activement, en apportant des solutions innovantes et en restant agiles face aux transformations constantes du marché du travail. », explique Monique Ménard.

Les diplômé·e·s de l’UOF sont formé·e·s pour développer une capacité à évoluer, à réfléchir de manière critique et à anticiper les transformations d’un monde en perpétuel changement.